Mas Djoliba à Antibes : capturer l’âme d’un lieu à travers la photographie

Chaque lieu a une histoire. Et parfois, cette histoire mérite d’être racontée en images. C’est exactement ce que nous avons eu la chance de faire au Mas Djoliba, un hôtel de charme niché sur les hauteurs du quartier de Lilette, à 2 pas des plages et du Cap d’Antibes. Un projet photographique qui s’est imposé naturellement, autant par la beauté du lieu que par la rencontre humaine qui l’a précédé. En effe, Delphine Zwinger la maîtresse des lieux depuis 14 ans maintenant, qui a pris la relève de son papa qui était lui en place depuis 1994.

Une collaboration née sur le terrain

Avant d’en arriver au shooting, il a d’abord fallu aller à la rencontre du lieu et de ses propriétaires. Rien ne s’est fait par hasard. C’est en présentant notre travail, en partageant notre vision de la photographie hôtelière et en expliquant notre approche que la collaboration s’est dessinée.

Au studio, nous croyons profondément à la force des images bien construites, pensées pour servir un établissement, mettre en lumière son identité, et surtout donner envie. Montrer, sans tricher. Valoriser, sans déformer. C’est ce que nous avons transmis lors de notre démarche; un portefeuille de projets concrets, de l’expérience, et surtout une passion sincère pour ce type de reportage.

Le Mas Djoliba a été réceptif. Et c’est avec beaucoup d’enthousiasme que nous avons planifié cette journée de prises de vue.

Un lieu hors du temps

Dès les premiers repérages, le Mas Djoliba nous a séduit. Cet ancien mas provençal, reconverti en hôtel, a su préserver toute son authenticité. Les murs en pierre, les volets colorés, la végétation luxuriante... Chaque détail semble raconter une histoire, et c’est exactement ce que nous avons voulu transmettre à travers les images produitent.

À l’intérieur, la décoration mêle esprit méditerranéen, élégance discrète et confort moderne. Rien de figé, tout respire le soin et le goût. Les chambres sont toutes différentes, mais partagent cette même ambiance douce, apaisante, presque confidentielle.

Photographier un lieu comme celui-ci, ce n’est pas simplement faire de “belles” images.

C’est chercher la bonne lumière au bon moment, capter l’énergie d’un espace, anticiper ce que ressentira la personne qui regarde. On veut qu’elle se projette. Qu’elle sente presque la chaleur du soleil sur les murs, ou l’ombre des oliviers danser sur la terrasse.

Une journée de prises de vue pensée comme un récit

Le reportage s’est construit naturellement, au fil des heures et de la lumière. Le matin, nous avons profité de la douceur ambiante pour travailler les espaces extérieurs :

• Le jardin enveloppant

• La piscine bordée de verdure

• Prise de vue aérienne par drone

• Les coins détente, les allées, les recoins charmants

Chaque composition visait à valoriser les volumes, les matières, l’harmonie du lieu.

L’après-midi, nous sommes passés aux espaces intérieurs : chambres, salons, détails de décoration, jeux de lumière à travers les rideaux... Le but n’était pas de “montrer tout” mais de suggérer l’expérience, de faire ressentir ce que l’on vit en posant ses valises ici, le temps d’un séjour.

Une image au service du vrai

Ce projet au Mas Djoliba est une parfaite illustration de ce que nous aimons faire : des images qui ont du sens. Qui mettent en valeur, sans maquiller. Qui parlent à ceux qui cherchent un lieu pour s’évader, pour se reposer, pour se reconnecter.

Nous sommes convaincus qu’une bonne photographie hôtelière ne se résume pas à montrer une chambre et une piscine. C’est l’art de raconter un lieu, de révéler ce qu’il a de plus précieux : son atmosphère.

Mon regard de photographe

En tant que photographe, ce type de projet est particulièrement gratifiant. On n’est pas simplement là pour documenter un lieu : on l’habite, le temps d’une journée, on cherche à en comprendre le rythme, les subtilités, la lumière qui change, les détails qu’on ne voit qu’en prenant le temps.

Ce que j’ai aimé au Mas Djoliba, c’est justement cette atmosphère paisible, presque suspendue, qui invite à ralentir. C’est un lieu qui ne crie pas sa beauté, mais qui la révèle progressivement – et c’est exactement ce que j’ai voulu transmettre dans mes images.